giovedì 11 ottobre 2007

Les vieux amants












Bien sûr, nous eûmes des orages
Vingt ans d’amour, c’est l’amour fol
Mille fois tu pris ton bagage
Mille fois je pris mon envol
Et chaque meuble se souvient
Dans cette chambre sans berceau
Des éclats des vieilles tempêtes
Plus rien ne ressemblait à rien
Tu avais perdu le goût de l’eau
Et moi celui de la conquête

Moi, je sais tous tes sortilèges
Tu sais tous mes envoûtements
Tu m’as gardé de pièges en pièges
Je t’ai perdue de temps en temps
Bien sûr tu pris quelques amants
Il fallait bien passer le temps
Il faut bien que le corps exulte
Finalement finalement
Il nous fallut bien du talent
Pour être vieux sans être adultes

Et plus le temps nous fait cortège
Et plus le temps nous fait tourment
Mais n’est-ce pas le pire piège
Que vivre en paix pour des amants
Bien sûr tu pleures un peu moins tôt
Je me déchire un peu plus tard
Nous protégeons moins nos mystères
On laisse moins faire le hasard
On se méfie du fil de l’eau
Mais c’est toujours la tendre guerre

Jacques Brel

3 commenti:

Anonimo ha detto...

MITICO!! E' tutta la mattina che mi sento in french mood...
RILANCIO CON UN SERGE GAINSOURG D'ANNATA:

Oh je voudrais tant que tu te souviennes
Cette chanson était la tienne
C'était ta préférée
Je crois
Qu'elle est de Prévert et Kosma

Et chaque fois les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour
Les amours mortes
N'en finissent pas de mourir

Avec d'autres bien sûr je m'abandonne
Mais leur chanson est monotone
Et peu à peu je m' indiffère
A cela il n'est rien
A faire

Car chaque fois les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour
Les amours mortes
N'en finissent pas de mourir

Peut-on jamais savoir par où commence
Et quand finit l'indifférence
Passe l'automne vienne
L'hiver
Et que la chanson de Prévert

Cette chanson
Les Feuilles Mortes
S'efface de mon souvenir
Et ce jour là
Mes amours mortes
En auront fini de mourir

P.S. forse qualcuno ha ragione: un po' ci somigliamo..

Anonimo ha detto...

Errata corrige:
Prego, leggasi: Gainsbourg.
Boisous!

Anonimo ha detto...

E' finita punto e basta.
Il niente continua somigliare al niente, il niente ora è il tutto e l'acqua non ha mai avuto gusto. Non ha gusto l'acqua! E non è la tenera guerra, è una battaglia persa, la certezza della sconfitta e del fallimento, la solitudine cercata.
Io devo guarire. Ho bisogno di guarire adesso e non posso che farlo da sola.
C'est le moment ou jamais!
cs